unite.ci, Abidjan le 8 septembre 2020 : Les crises socio-politiques et les coups d’Etat en Afrique sont devenues plus qu’une maladie commune car les ambitions politiques ont pris la place du raisonnement d’où l’avènement des crises socio-politiques et des coups d’Etat à répétitions sur l’étendue du continent africain.
Ne pouvant resté impuissant face à cette situation que traverse le Mali, ses pays voisins se sont réuni ce lundi 07 Septembre 2020 en sommet à Niamey pour prendre des décisions encore plus drastiques contre le pouvoir en place car les récentes embargo économiques et les fermetures des différentes frontières ne semble pas convaincre l’actuel président et son gouvernement sur les difficultés que l’économie malienne pourraient rencontrés alors la Cédéao a lancé un ultimatum à la junte de faire une transition politique d’ici le 15 Septembre 2020. Par ailleurs le président de la Commission de la Cédéao Jean-Claude Kassi Brou a déclaré :<< Ce président de la transition et ce premier ministre devront être des civils >>.
En attendant, les chefs d’Etat, dont plusieurs étaient présents physiquement après des mois de visioconférences imposées par le Covid-19, maintiennent les décisions déjà prises depuis le coup d’Etat du 18 août, à commencer par les sanctions comme la fermeture des frontières des pays de la Cedeao avec le Mali et l’embargo sur les échanges commerciaux et financiers. Le communiqué ne dit pas quelle éventuelle mesure additionnelle la Cedeao envisage si les nouveaux maîtres de Bamako n’accèdent pas à son exigence d’ici à mi-septembre. Mais cet ultimatum à brève échéance, conjugué au maintien des mesures de rétorsion, ajoute à la pression s’exerçant sur les colonels.
Stephane kouakou, correspondant à Bouaké