Unite.ci : La cote d’ivoire, a l’instar des autres pays africains, célèbre ce dimanche 21 NOVEMBRE 2021, la 10 eme Journée Africaine de Sécurité Routière.
Instituée par la décision EX.CL/Dec.682 (XX) du conseil Exécutif de l’Union Africaine, cette journée qui est célébrée le 3e dimanche du mois de novembre de chaque année, est une réponse des chefs d’Etats africains aux préoccupations croissantes des gouvernements et des secteurs de la santé publique vis-à-vis du problème des traumatismes dus aux accidents de la circulation.
Selon l’OMS, plus de 1,3 million de personnes décèdent chaque année dans les accidents de la circulation et ces décès représentent la deuxième cause de mortalité chez les jeunes de 5 à 29 ans. Dans ce groupe d’âge, les jeunes de sexe masculin sont les plus exposés.
En côte d’ivoire, les accidents de la circulation routière ont occasionné au cours de l’année 2020, 1507 tués et 19199 blessés. Les usagers vulnérables (piétons et usagers des motos et tricycles représentent 60% des décès. Ces accidents ont provoqué par ailleurs, des pertes énormes chez les opérateurs économiques. Il est donc urgent de mettre fin à une telle hécatombe.
L’évolution croissante des accidents de la circulation routière, les bouleversements induits par la COVID-19 confèrent à la présente célébration, un caractère particulier.
En choisissant comme thème de cette dixième édition «STOP A L’INCIVISME SUR LA ROUTE », il s’agit pour le gouvernement de mobiliser tout le corps social dans un effort collectif en vue de faire face aux défis majeurs de l’heure qui risquent d’entamer durablement les socles essentiels du ‘’vivre ensemble’’ ;
En effet, la COVID-19, en plus de ses conséquences sanitaires et économiques, interroge différents aspects de la vie sociale et économique dont l’organisation du système de transport. Le port du masque s’impose durablement dans le transport collectif et dans les interactions sociales.
De même, la demande de mobilité durable, ne peut être satisfaite dans une situation conflictuelle qui n’autorise pas une circulation sécurisée des personnes et des biens.
Il est toutefois, heureux de noter que ces décès et traumatismes peuvent être évités par le recours à des mesures de prévention. C’est pourquoi, ensemble, nous devons dire :
– Oui à l’application des gestes barrières dans le transport ainsi que dans tous les aspects de notre vie quotidienne ;
– Oui au port du masque dans les transports et tous les aspects publics ;
– Oui au port du casque de sécurité ;
– Oui au port de la ceinture de sécurité ;
– Oui au respect de la vitesse réglementaire
Ensemble, refusons d’être les vecteurs de transmission et de propagation du COVID-19 dans nos familles, nos entreprises, nos communautés et dans la cote d’ivoire.
Le vivre ensemble exige que l’on préserve sa vie et celle des autres à travers des gestes et comportements et des actes d’évitement des risques en matière de circulation routière.
Pour cela, nous disons :
– Non à la vitesse excessive ;
– Non à l’usage du téléphone au volant ;
– Non à l’alcool et aux stupéfiants au volant ;
– Non à l’incivisme sur la route ;
Certes, la lutte contre les accidents de la route exige des initiatives fortes de la part du Gouvernement. Mais elle nécessite également la mobilisation des automobilistes, des transporteurs, des constructeurs automobiles, du personnel soignant, des enseignants, des étudiants, des medias, des assureurs, des ONG, des victimes de la route et de leurs familles. Tous ces efforts devront être soutenus par une forte volonté politique.
Le gouvernement a pris et continuera de prendre des initiatives fortes en la matière. La réforme du permis de conduire en cours, la modernisation des équipements de contrôle de la vitesse, la vidéo verbalisation, la professionnalisation du métier de conducteur, l’appui au renouvellement du parc automobile, sont autant d’actions qui traduisent la volonté du gouvernement d’assurer une circulation sécurisée des personnes et des biens sur nos routes.
C’est l’occasion pour le gouvernement d’appeler tous les usagers (automobiles, motocyclistes, cyclistes, piétons) à la prudence et à la vigilance sur nos routes.
Paul Arnaud
Source : sercom