Côte d’Ivoire ; Arts et culture/ La littérature présentée comme facteur de développement économique et social aux étudiants de Bouaké

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Unite.ci : C’était sous le thème ” Littérature et développement économique et social” que le le laboratoire d’études et de recherches en littérature française et francophone (LABERLIF), a organisé un colloque international du 15 au 16 mars 2023.

Ce colloque a regroupé des participants venus de plusieurs pays( États-Unis, Bénin, Mali, Sénégal, Congo); photo: unit.ci

Ce colloque qui a regroupé des participants venus de plusieurs pays( États-Unis, Bénin, Mali, Sénégal, Congo) s’est déroulé dans l’amphithéâtre A de l’université internationale ICK de Bouaké avec la participation de plusieurs étudiants de l’université Alassane Ouattara. Durant ces deux jours, les communicants ont mis l’accent sur le rôle que joue la littérature dans le développement économique et sociale. À cette occasion, le professeur de littérature MEITE Méké, par ailleurs, président de l’université de San Pedro a souligné que la littérature comme toute autres disciplines à sa place dans la société et joue un rôle important dans le développement économique social :« Si il n’ya pas de littérature, il n’ya aucun type de développement. De façon historique, la notion de développement, pour qu’il soit conceptualiser, fallait attendre le XXème siècle alors que la littérature précède tout type de développement (culturel, économique et social). Le littéraire à toute sa place dans la société car la littérature peut influencer le développement par la réflexion. En effet, la réflexion permet de trouver des solutions et ce type de colloque doit être multiplié pour montrer aux gens que la question de la littérature est une question primordiale. Les pays développés rentrent chez nous comment ?, à travers leurs savoirs culturels littéraires. Par ailleurs, il ne faut pas comprendre la littérature dans un sens galvaudé. Dans le sens à penser qu’elle est inutile car rien inutile dans la vie, tout est utile et beau car il s’agit d’en faire un bon usage. Il y’a tellement d’ouverture avec la littérature étant donné que les nations qui dominent le monde ont commencé par la littérature », a t-il expliqué.

Pour sa part, le directeur du LABERLIF, le professeur de littérature Mindié Manhan Pascal, par ailleurs, coordonnateur général du colloque à souligné que ces assises symbolisent le lancement officiel des activités du laboratoire mais aussi de faire la promotion des enseignants des lettres qui sont parfois marginalisés :« Nous avons fait le constat que ceux qui pratiquent la littérature sont par moment frustré, complexé par certains discours qui gênent. L’avenir appartient aux scientifiques comme si les littéraires ne doivent pas exister ou ne participent pas au développement d’une nation. La littérature est le phénomène de l’esprit donc, elle fait vivre et elle a son mot à dire dans toutes sociétés, entreprises et surtout dans le développement. En effet, on ne peut pas faire un développement où l’homme a perdu tout ses repères or la littérature vient pour replacer l’homme dans son contexte. Nous voulons montrer à la face du monde que la littérature est social et qu’elle a une emprise sur l’économie car rien ne peut se faire, si on a pas réfléchi », a t-il fait savoir.

 

Pour rappel, le laboratoire d’études et de recherches en littérature française et francophone a été créé en 2008 et au terme du colloque, plusieurs attestation de participation ont été offert aux participants.

 

Stephane Kouakou

 

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