Côte d’Ivoire : Des solutions aux violences en milieu estudiantin

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Unite.ci : La persistance des scènes de violences dans les universités de Côte d’Ivoire est devenue un phénomène qui paralyse le système éducatif ivoirien. Pour y remédier Indigo Côte d’Ivoire ( Initiative de dialogue recherche action participative), co-implémente depuis Mars 2021, un projet de prévention et de gestion des conflits dans trois universités publiques à savoir, l’université Félix Houphouët Boigny, Nangui Abrogoua et l’université Alassane Ouattara. Cet projet est financé par le PBF( peace building fund) et est exécuté avec l’appui technique de l’Ong internationale interpeace, de l’Unfpa et du Pnud.

Pendant l’atelier de restitution des travaux qui a eu lieu ce vendredi 8 Octobre 2021 au campus 1 de l’université Alassane Ouattara de Bouaké, les initiateurs ont expliqué que ce projet est une étude participative sur les défis et opportunités à la paix en milieu universitaire. À cet effet, Joël Kouassi, chef de projet à Indigo Côte d’Ivoire a invité les différentes parties prenantes à proposer des pistes de solutions solides afin de rendre l’espace universitaire convivial. » L’idée derrière cette étude est que les différentes parties prenantes puissent développer eux-mêmes une compréhension commune de ces dynamiques. Ainsi trois facteurs ont émergé durant l’étude dont : Les dynamiques socio-politique et leur influence en terme de remise en cause du rôle régulateur de l’État dans nos espaces universitaires, la gouvernance institutionnel au niveau de l’université et les luttes de positionnements autour des espaces universitaires et enfin la culture de l’impunité et l’affaiblissement des mécanismes de résolution pour la consolidation de la paix dans l’espace universitaire. Nous demandons aux parties prenantes ces quelques pistes de solutions à savoir le rétablissement de la confiance, la transparence de tous les opportunités de l’espace universitaire et la réduction de la violence », a t-il expliqué.

 

Cette initiative a été saluée par Soro Seydou, coordinateur régional la Fesci  du Gbêkê. » C’est une très bonne initiative car il est mieux de vivre en paix. Grâce à cet atelier nous avons compris que ce n’est pas seulement les organisations syndicales qui entraînent la violence dans les espaces universitaires mais l’administration en fait partie. Pour avoir un espace de paix dans nos universités, il faudrait inclure tous les acteurs dans les prises de décisions », s’est-il réjouit.

 

Stéphane Kouakou

 

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