Unite.ci : Dans une interview accordée au journal, le miroir d’Abidjan et du site www.unite.ci, , l’ex président de la jeune chambre international a dressé le bilan de sa mandature de Janvier 2021 à Janvier 2022.

1) Président en quelques mots dites nous c’est quoi la ”JCI” pour le c
itoyen lambda?
La jeune chambre internationale (Jci), est une organisation de jeunes leaders dont l’âge varie de 18 à 40 ans. Elle a pour mission d’offrir des opportunités de développement aux jeunes en leurs donnant de créer des changements positifs et sa vision est d’être le premier réseau mondial de jeunes citoyens actifs. Sa particularité c’est que, la jeune chambre internationale (Jci) est outillée surtout dans le domaine de la formation.
2) sous quel signe était placé votre mandat ?
La jeune chambre a placé sa mandature (2021-2022) sur l’excellence au quotidien, parce que la jeune chambre est une prestigieuse organisation qui se doit de redorer le blason de cette organisation tant par la qualité des contenus de ces formations et surtout de l’image de marque que véhicule cette organisation. Fédérer les actions de tout le monde, dans l’atteinte d’un résultat palpant et probant.
3) Qu’elles ont été les grandes actions posées qui ont impacté la vie de cette organisation au cours de votre mandat ?
Nos avons mené des activités de haut standing comme , l’organisation des journées régionales de la citoyenneté active qui ont rassemblé plus de 400 personnes à Bouaké, aussi nous avons fait la promotion du civisme et de la citoyenneté active à la veille des élections législatives, un projet en rapport avec le développement durable (odd) qui était l’un des projets phares de la Jci nationale…
4) Qu’elles sont les difficultés auxquelles vous avez eu à faire face au cours de votre mandat ?
La première difficulté était d’ordre financière parce que la jeune chambre ne perçoit pas de subvention où d’appui des collectivités territoriales. Tous ceux que nous menons comme activités se faisaient sur fond propre pour impacter nos sociétés. Au delà de tout ça changer la mentalité de la population de Bouaké à travers ces formations gratuites avec tout ce qui peut suivre. Et après cette mandature nous pouvons dire que nous sommes satisfaits et le bilan, il est possible. cette mandature reposait essentiellement sur la mobilisation des ressources financières et sur l’accompagnement et le soutien véritable de nos collectivités locales qui nous aidaient à impacter positivement et accroître notre champ d’action au niveau de Bouaké.
5) Après votre mandature, qu’elles seront vos activités pour atteindre vos objectifs toujours pour le bonheur de la population de Bouaké ?
A la jeunesse chambre on a ce dicton qui dit on a un an pour apprendre on a un an pour diriger. Nous avons fini de servir mais nous continuons toujours à apporter notre modeste contribution à l’élévation de la jeunesse de Bouaké restant ambitieux et responsable à travers nos séries de formation que nous dispenserons, sous invitation ou de façon personnelle pour changer la mentalité de nos jeunes frères de la ville de Bouaké, du moment on sait que Bouaké est une ville dont le taux d’incivilité est très poussé qui nous incombe de pouvoir redorer ce blason et améliorer l’image de notre belle ville.
6) Qu’elle analyse faites-vous de la situation socio-économique ?
La situation socio-économique est alarmante, parce que plus de la moitié de la population ivoirienne est constituée de jeunes et combien arrivent à s’en sortir ? Quand on fait le ratio entre les jeunes qui travaillent et ceux qui sont au chômage, on voit que le taux de chômage est plus accrue que pour ces personnes qui travaillent. C’est qu’il y’a des agences mais c’est pas suffisant. Nous pensons que l’État peut encore faire plus d’efforts pour permettre à nos jeunes de monnayer leurs talents pour servir en retour l’État et s’occuper de leurs familles. Je prends la ville de Bouaké qui a été meurtrie par les différentes crises sociopolitique que nous avons connu à travers la fermeture de certaines usines qui employaient plus de 1500 personnes mais aujourd’hui est à l’arrêt. Et ces 1500 personnes qui se débrouillent à travers les motos taxi et là encore ils rencontrent des difficultés avec la mairie concernant les taxes. Ainsi, quant on regarde tout ce climat rien n’est fait pour encourager et pour pouvoir entreprendre.
7) Le nouveau bureau a fait sa rentrée solennelle, vous en tant que président sorti avez vous un message à son endroit et aussi à l’endroit de la jeunesse ?
Oui, c’est un message de soutien et d’encouragement parce que occuper le poste de président de la jeune chambre, c’est pas chose aisée. Il nous incombe d’être à la hauteur de la confiance placée en nous. Tout ce que je peux dire à mon successeur, Bon vent pour la mandature 2022 et de toujours mener des actions encore plus importante que celles que nous avons mené en 2021 et d continuer à impacter les communautés de Bouaké. À l’endroit de nos responsables de jeunes et d’associations, c’est de fédérer nos actions et nos efforts parce que nous luttons pour la même cause qui est le développement du leadership et le rayonnement de notre ville qui est Bouaké qui abritera la prochaine coupe des nations.
Stephane Kouakou