Unite.ci : Abogny Konan Magloire, président de l’Union des commerçants de cola du marché de gros Bouaké:<< Nos magasins resteront fermés et aucune exportation ne sera faite >>.

Les acteurs de la filière de cola de Bouaké dénoncent selon eux, la mauvaise gestion de leur filière par les instances dirigeantes. C’était au cours d’une conférence de presse animée par les acteurs de ladite filière, le lundi 24 Janvier 2022 dans une des salles du marché de gros de Bouaké, que Abogny Konan Magloire a exprimé son désir d’annulation des prélèvements prévus par un arrêté interministériel stipulant qu’ils doivent verser des cotisations au Firca et au conseil d’administration d’Intercola. Pour le président des commerçants de cola du marché de gros de Bouaké, ces prélèvements sont la cause des difficultés rencontrées dans la filière cola car cette décision à été prise selon lui de manière unilatérale par les instances dirigeantes sans le consentement des acteurs qui composent cette filière.” Nous mettons en cause le conseil d’administration d’Intercola, le ministre du budget à travers son conseiller technique cola, le ministre de l’agriculture à travers la Dopa car cet arrêté à été prise de façon unilatérale sans toutefois consulter les acteurs que nous sommes et cette décision nous tombe dessus alors que nous ne sommes pas préparer en conséquence.

Il devrait avoir une large consultation pour qu’ensemble on puisse contribuer à la professionnalisation et au budget de la Côte d’Ivoire mais malheureusement cela n’a pas été le cas. Nous demandons au chef de l’État d’interpeller ces organisations pour une discussion pour voir la faisabilité et surtout demander au président du comité paritaire de prendre ses responsabilités. En 2019, il y avait déjà des problèmes et nous avons mis en place ce comité qui regroupait le ministère et tout ses partenaires mais on constate un silence de la part de son dirigeant et du ministère du commerce et de l’industrie. Notre intention n’est pas de tuer l’économie mais nous y apportons notre contribution. Qu’on donne les vrai statistiques à l’État de Côte d’Ivoire car cela ne sert à rien de donner des chiffres inexistantes. De ce fait, nous demandons la surpression et purement de cet arrêté pour que les activités reprennent”, a t-il plaidé.
Pour sa part, Traoré Lassana, président du groupement d’intérêt économique ( GIE) a ajouté que la cessation des exportations et la fermeture des magasins constituent des difficultés économiques pour les acteurs.” Quand les magasins sont fermés comme ça, cela est une perte car ils ont des difficultés pour payer leur loyers et autres. On ne peut pas cotiser continuellement sans avantage”, a t-il fait savoir.
Stephane Kouakou