Unite.ci : C’était à l’auberge des jeunes de N’Gattakro que la célébration du mois de la jeunesse s’est déroulée sous le parrainage de Dr Mariame Koné, député suppléante de Bouaké-commune le mercredi dernier.
Cette célébration du mois de la jeunesse africaine s’est articulé autour du thème ” Définir l’avenir aujourd’hui : Des solutions dirigées par des jeunes pour construire l’Afrique que nous voulons”. Elle a été ponctuée par une conférence suivie d’un panel. Dans son discours introductif, Bamba Fatoumata directrice régionale de la promotion de la jeunesse, de l’insertion professionnelle et du service civique a indiqué que la journée africaine de la jeunesse proclamée et instituée en 2006, se veut une occasion offerte aux dirigeants du continent, d’exploiter le potentiel des jeunes, de célébrer la jeunesse du continent et une opportunité de mettre à profit la motivation, l’énergie et la créativité des jeunes. Pour l’édition 2021 qui a bénéficié de l’appui technique et financier des ONG AVSI et Agir pour Bouaké, la jeunesse a été instruite sur la vie associative et ses implications.”
L’environnement associatif de la jeunesse ivoirienne n’est pas encore suffisamment sécurisé et peine à prendre son envol. Il nous est donc paru opportun de marquer une pause, pour vous instruire sur la vie associative et ses implications. Cela vous permettra en tant que leaders d’associations et de mouvements de jeunesse, d’être mieux instruits sur la vie associative pour un mouvement associatif dynamique à même de faire de vous, des leaders sur lesquels la Côte d’Ivoire peut compter”, a t- elle expliqué. Lors de cette célébration, le directeur de la vie associative et du renforcement de capacités des jeunes ( DVARCJ ) au ministère de tutelle, Constant Koffi, a animé une conférence sur la gestion de la vie associative suivie d’un panel autour du thème : ” Quel défi pour les jeunes de la région de Gbêkê en matière de développement durable à travers la vie associative”. Les leaders d’associations de jeunesse ont été invités à faire preuve de bonne gestion de leur groupement.” Il faut être bien organisé et bien structuré. Les responsables d’associations doivent justifier de la bonne organisation et du bon fonctionnement de leur structure afin de bénéficier d’avantage d’appuis de l’État et des partenaires”, a conseillé le DVARCJ. Les jeunes ont également été invités à donner donner dos à la migration clandestine et à avoir la culture entrepreneuriale pour se faire une autonomie financière.” La migration irrégulière ne peut servir une nation qui veut se développer. On peut prendre des initiatives et entreprendre dans son pays pour se faire une aisance financière et employer de nombreux jeunes”, a t- il conseillé.
Stéphane Kouakou