Unite.ci : Les conditions pénibles de travail des pénitenciers exposées par un responsable.
Les prisonniers de la maison d’arrêt et de correction de Bouaké et les pensionnaires du centre d’observation des mineurs de Bouaké ont reçu des vivres et non vivres de la part de l’organisation non gouvernementale femme active pour le bien-être social (FABES). Ces dons qui ont permis de soulager des centaines de détenus ont eu lieu, le vendredi 03 mars 2023 à la maison d’arrêt de correction de Bouaké.
À cette occasion, la présidente de ladite association Minata Koné a indiquée êtes satisfaite après avoir visité des prisonniers « Nous sommes venus rendre visite aux détenus ( hommes, femmes et mineurs). Après les visites que nous avons eu, nous pouvons dire que les prisonniers vont bien et qu’il sont bien traités. Et c’est le plus important car nous les avons vu avec beaucoup de sourire », a t-elle soulignée avant d’insister que la mission principale de l’Ong est de faciliter l’insertion et la réinsertion des prisonniers après leurs détentions d’où la création du concept « le cœur sur la main « :« Le concept, le cœur sur la main, c’est l’action d’aller devant des personnes vulnérables notamment les prisonniers. Nous leur avons dit que l’Ong se tient à leurs dispositions après leurs sorties car la prison n’est pas une fin en soi. Et, nous attendons les détenus à la sortie de leurs peines pour les rendre sociable. En effet, à travers nos efforts, nous avons pu prendre en charge 5 femmes provenant de la maison d’arrêt et de correction d’Abidjan et à travers des programmes d’alphabétisation, aujourd’hui elles se sont insérées pleinement dans la société » a t-elle insistée.
Au nom du régisseur, le lieutenant Konan N’Guessan Hubert, adjoint au régisseur a remercié les donateurs et a profité pour dépeintre leurs conditions de vie et de travail « Faut dire qu’à la maison d’arrêt et de correction de Bouaké nous avons beaucoup de difficultés. En effet, la maison d’arrêt a été construite avec une capacité d’accueil de 150 personnes et aujourd’hui nous comptons au delà de 1047 personnes alors c’est beaucoup trop. Nous voulons même, la délocalisation de cette prison car elle ne répond plus aux normes et elle est aujourd’hui en plein centre ville. Nous même les agents travaillons dans des conditions difficiles à cause du manque de bureaux et nous faisons avec les moyens que nous disposons » a t-il dépeint.
Faut rappeler que l’Ong FABES, a été créée le 08 août 2016 et ambitionne de sillonner toutes les 34 prisons de la Côte d’Ivoire pour une meilleure prise en charge des détenus.
Stephane Kouakou