Unite.ci : La place publique de Marabadiassa a servi de cadre pour les festivités autour de la première édition du festival culturel Mori-Sawarila à l’occasion de la fête du ramadan. Ce festival qui a pour but de promouvoir le pardon, la paix et la cohésion sociale s’est tenu du vendredi 21 au dimanche 23 avril 2023 en présence de plusieurs autorités politiques et administratives dont le ministre des transports, Amadou Koné.
Le thème retenu pour cette première édition était » paix et développement » pour Marabadiassa. À cette occasion, le parrain de cette Édition, le ministre des ressources animales et halieutiques, Sidi Tiémoko Touré a lancé un message de paix et de cohésion sociale aux populations de Marabadiassa:« le festival culturel Mori-Sawarila est une invitation de tous au pardon. En effet, le pardon est également le sens de cette célébration. Le président de la république SEM Alassane Ouattara a exhorté les populations lors du ramadan 2021 en disant que la Côte d’Ivoire a besoin de paix pour avancer. La Côte d’Ivoire a besoin de fraternité et les ivoiriens ont besoin d’amour les uns envers les autres. Ces notions de paix et de cohésion sociale chère est au président de la république doivent être notre partage et nous devons, nous les approprier pour voir Marabadiassa rayonner et retrouver ses lettres de noblesse. C’est la raison pour laquelle je salue cette initiative des organisateurs de ce festival», a t-il exhorté.
Quant au commissaire général dudit festival, Diabaté Aboubacar par ailleurs président des jeunes de Marabadiassa a souligné que ce festival vise à rendre un hommage au fondateur de Marabadiassa feu Mori mais également de faire connaître la culture aux jeunes qui semblent avoir oublié leur origine :« Cette édition est d’une première car autrefois, on organisait uniquement la danse de Mori-Sawarila et cette année, nous l’avons rendu en festival pour montrer la culture de paix de Marabadiassa. En effet, la danse Mori-Sawarila est une dance qui se danse une fois par année pendant le ramadan afin de révéler le pardon que prônait le chef de village de Marabadiassa. Par ailleurs, la culture étant en voie de disparition, à travers le Mori-Sawarila, nous expliquons beaucoup d’histoires afin que la jeunesse puisse perpétuer cette tradition. En outre, nous voulons inculquer aux jeunes les valeurs de diplomatie aux jeunes pour éviter les discordes entre nous et nos voisins car Marabadiassa est proche de plusieurs peuples », a t-il expliqué.
Des danses de guerriers, des matchs de football et des panels meubleront cette première édition qui a été apprécié par l’actuel chef de village de Marabadiassa, Touré Souleymane.
Stéphane Kouakou