Côte d’Ivoire : Le plaidoyer de Rebecca Yao en faveur des riziculteurs de Bouaké-Diabo

0
92
-Publicité-
Le plaidoyer de Rebecca Yao en faveur des riziculteurs de Bouaké-Diabo

Unite.ci : La présidence de l’association Diabo ville émergente, Rebecca Yao plaide en faveur des riziculteurs de sa localité afin que les autorités, les élus et toutes personnes de bonne volonté à venir en aide à ces valeureux agriculteurs. Pour se faire, elle a sillonné durant trois jours les producteurs de Diabo et de Languibonou, pour s’imprégner de leur condition de travail et prendre en compte leurs préoccupations afin de solliciter l’aide des autorités pour satisfaction.

À cet effet, Brigitte Konan explique le calvaire qu’elle rencontre dans la production de riz << nous souffrons beaucoup pour avoir une bonne quantité. L’année où il ne pleut pas assez, nous perdons. Nous nous mettons dans la boue pour le repiquage. Nous nous exposons à des maladies. Pour la récolte, c’est avec la faucille sous le soleil, nous battons le riz avec des barils. Et même pour évacuer du champ au village c’est une difficulté car n’ayant pas de véhicule. Nous demandons que l’état nous vienne en aide >> a-t-elle indiqué.

 

Pour sa part, la présidente de l’association Diabo ville émergente, Rebecca Yao a souligné que son combat consiste à rendre la ville de Diabo, le deuxième pôle de développement après la ville de Bouaké. Pour cela, elle nécessite un appui de toute nature.” Cette année 2022, nous concentrerons nos efforts à la recherche de nouveaux appuis institutionnels, matériels, techniques et financiers,tout ce qui peut concourir à reduire la pénibilité du travail des producteurs mais aussi afin d’inciter les femmes et les jeunes à s’adonner à la culture du riz.

Le plaidoyer de Rebecca Yao en faveur des riziculteurs de Bouaké-Diabo

Nous recherchons un soutien pour l’aménagement des bas-fonds, car les surfaces « accidentées », rendent inégale la répartition de l’eau pendant la saison des pluies. Ce qui fait perdre une bonne partie de la récolte et l’acquisition de nouveaux équipements pour l’Usine des femmes afin d’améliorer la qualité de nos produits, de les rendre plus attrayants et plus compétitifs. Je veux que les femmes de ma région soient des leaders de la riziculture mais aussi faire de la ville de Diablo, le deuxième pôle de développement après la ville de Bouaké. Nous resterons très engagé afin que l’année 2022 soit porteuse de bonne nouvelle.”,a fait savoir, Rebecca Yao.

 

Ce sont plus de 450 ha de bas-fonds cultivés par plus de 700 productrices et producteurs de riz dans les sous-préfectures de Diabo et Languibonou.

 

Stephane Kouakou

 

-Publicité-

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici