INTERVIEW / Mademoiselle Doumbia Niana Fanta Présidente -fondatrice de l’ONG ‘’les amis de FND’’ : « Je suis animée par la volonté et le souci de donner de l’espoir aux personnes démunies »

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Unite.ci : Mademoiselle Doumbia Niana Fanta est Présidente -fondatrice de l’ONG « les amis de FND » qui milite en faveur des démunis. Dans cette interview, elle explique le but de son ONG et appelle à de l’aide pour soulager les pauvres…

Cette femme est heureuse de recevoir ce bidon d’huile des mains de la Présidente de l’ONG (photo: unite.ci)

Unite.ci : Bonjour madame, pourriez-vous vous présentez à nos lecteurs s’il vous plaît (svp) ?

Doumbia Nina Fanta : Je suis Doumbia Ninah Fanta Ingénieur en DESCOM (Diplôme d’Etude Supérieur en Communication Audiovisuelle et Multimédia), Animatrice radio amitié de yopougon et Présidente Fondatrice de l’ONG « les amis de FND (Fanta Nina Doumbia) »

Unite.ci :  quelle année avez-vous créé votre fondation ?

DNF : La fondation Fanta Ninah Doumbia (FND) a été créée en 2019.

Unite.ci : Votre fondation compte combien de membres ?

DNF :  FND compte environ une centaine de membres. Elle est représentée en Afrique et dans le monde.

Unite.ci : Où se trouve son siège ?

DNF :   Le siège de la fondation se trouve à Yopougon Saguidiba à Abidjan -Côte d’Ivoire

Unite.ci : Qu’est-ce qui vous a motivé à créer une telle fondation

DNF :   Je suis animée par la volonté et le souci de donner de l’espoir aux personnes démunies.

Unite.ci : Quels sont les difficultés que vous avez rencontrées ?

La Présidente et son équipe communient avec les gens des quartiers modestes , communément appelés quartiers précaires

DNF :  Nous avons été quelquefois confrontés à des problèmes financiers vu le nombre pléthorique de personnes dans le besoin.

Unite.ci : Quels sont vos besoins ?

DNF :   Nous avons besoin de l’appui de personnes de bonnes volontés. Un million d’adhérents et une aide des autorités.

Unite.ci : Quels sont vos sources de financement ?

DNF :    Nous vivons des cotisations de nos membres, des legs, des dons. Aussi, de l’aide des personnes de bonnes volontés, et de dons de nos amis à travers le monde.

Unite.ci : Quelles sont les activités que vous avez déjà menées depuis la création de votre fondation ?

DNF :   Pendant la pandémie du coronavirus nous avons apporté des aides aux personnes démunies par la distribution des vivres et non vivres à savoir des aliments de premières nécessités ; une sensibilisation sur la pandémie par la distribution des caches- nez et des gels hydroalcooliques ; la remise de fauteuils roulant à des handicapés ;  des dons de téléphones portables et des aides financières aux parents des handicapés.

C’est toujours une joie de partager etle sourire de la Présidente en dit long

Unite.ci : Quels sont vos projets à court, moyen et long terme ?

DNF :  Le projet à court terme c’est de donner de la joie aux enfants de familles démunies, organiser des évènements pour recueillir des Fonds, organiser des activités de loisirs pour les enfants pendant les fêtes de Ramadan, Tabaski, Noel et de Nouvel An, instituer des caravanes de dons dans tout le pays.  Pour ce qui est des projets à long terme, nous prévoyons la création d’un orphelinat pour les enfants, aider des pèlerins à effectuer le Hadj en Terre Sainte.

Unite.ci : Quelle est votre cible ?

DNF :  Ce sont des personnes à revenu moyen, des personnes démunies et surtout celles qui n’arrivent pas à s’offrir les deux repas par jour.

Unite.ci : Avez-vous un message pour les autorités et la population ? Si oui, quelle est ce message ?

DNF :  J’appelle à une solidarité autour des personnes se trouvant dans l’extrême pauvreté. Aider ces personnes, c’est servir Dieu. Les politiques doivent aider sincèrement les personnes dans le besoin et non dans le but de se faire élire. Que les autorités étatiques apportent des subventions aux ONG pour qu’elles puissent mener à bien leurs bonnes œuvres au profit des nécessiteux.

Unite.ci :  Que voudriez -vous qu’on retienne de cet entretien ?

DNF :  La Fondation FND veut donner de l’espoir, rendre le monde meilleur car le partage est divin.    Faire du bien à autrui, c’est le faire pour soi-même.

 

Réalisée par Salimata Cissé (stagiaire)

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