L’agriculture face au développement socio-économique de la Côte d’Ivoire/ Le regard critique de Jean-Claude kanga, entrepreneur et acteur de développement collectif et durable… Un passionné des produits de la terre

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Unite.ci.  « L’agriculture, moyen par excellence pour répondre à plusieurs besoins sociaux, économiques et sécuritaires ». C’est le point de vue d’un jeune  ivoirien, passionné et acteur indécrottable des produits de la terre. Dans cette analyse scientifique, logique et pratique,

Le secteur agricole est au cœur de l’économie de notre pays. Il représente une large part du PIB, et  emploie une proportion significative de la population active. Il est par ailleurs une importante source de devises pour l’État. Il produit en effet la majeure partie des denrées alimentaires de base et est la seule source de subsistance et de revenus pour plus de la moitié de la population de notre pays.  Ainsi, notre pays ne pourra pas vraiment progresser sur la voie de l’expansion économique, de la réduction de la pauvreté et d’une plus grande sécurité alimentaire s’il ne valorise pas les ressources humaines et les capacités productives potentielles du secteur agricole pour accroître sa contribution au développement économique et social en général.

Une production vivrière et un système agricole solide et dynamique sont par conséquent l’un des principaux piliers de la stratégie de croissance économique et de développement. L’agriculture dans notre pays  ne peut pas continuer d’être considérée comme un facteur résiduel, de ne pas retenir davantage l’attention des pouvoirs publics et d’être négligée dans les investissements. Bien que la mondialisation offre de nouvelles possibilités de croissance et de développement dans toutes les régions du monde, les espoirs et les promesses qu’a suscités la libéralisation rapide des échanges et des marchés financiers ne se sont pas encore matérialisés dans notre pays en développement. En fait, nos cultivateurs locaux se trouvent de plus en plus marginalisés, spécialement dans la commercialisation de leurs produits agricoles.

Notre pays se heurte à nombre de difficultés, aussi bien internes qu’externes, dans les efforts qu’il déploie pour développer son secteur agricole  et ainsi améliorer sa sécurité alimentaire et accroître sa recette d’exportation. Au plan interne, ces difficultés tiennent à une faible productivité, à la rigidité des structures de production et d’échanges, à une base de compétences limitée, à l’insuffisance de l’instruction et des qualifications, aux défaillances des infrastructures et à des cadres institutionnels et politiques inadéquats. Dans le même temps, du fait de l’intégration croissante des marchés causée par la mondialisation et la libéralisation des échanges, notre économie doit opérer dans un environnement extérieur de plus en plus compétitif.

Notre pays continue de n’exporter qu’une gamme étroite de produits primaires extrêmement vulnérables aux fluctuations de la demande et à la dégradation des termes de l’échange. En outre, notre dette extérieure demeure très lourde. L’incapacité dans laquelle se trouvent notre pays de soutenir la concurrence non seulement sur les marchés mondiaux mais aussi sur notre  marché intérieur se reflète dans la hausse de la facture de nos importations de produits alimentaires.

Il importe de trouver des moyens efficaces d’appuyer notre pays pour l’aider à améliorer sa situation économique et sociale, mener à bien des transformations structurelles, modifier son économie, améliorer sa compétitivité sur les marchés internationaux, surmonter les contraintes auxquelles il se heurte du côté de l’offre et, en définitive, accélérer une croissance durable.

 

La côte d’ivoire est un des pays dont l’économie repose sur l’agriculture, mais elle peine encore à couvrir les besoins alimentaires de sa population. Les paysans et les paysannes manquent souvent de capacités pour pérenniser l’accès aux intrants, aux moyens de production, transformation et commercialisation de leurs produits. Il y a le défi de promouvoir l’agriculture familiale intensive, de diversifier les activités de production agro-pastorale et artisanale.

Sur le terrain, nous pouvons identifier des dynamiques susceptibles de promouvoir la sécurité alimentaire, la diversification des sources de revenus par la promotion de la culture à but commerciale et consommable. La promotion de ces dynamiques pourra être appuyé par le soutien de l’état ou des opérateurs économiques à travers leurs volontés a apporté des réponses aux problèmes de manque d’aliments et de revenu familial en vue de la prise en charge des pauvretés signalées, en améliorant le cadre de vie de plusieurs familles et des jeune en particulier. Il s’agit notamment des initiatives de promotion des produits agricoles de première nécessité et leur transformation.

En conséquence, l’agriculture est et demeure clairement une alternative sérieuse, efficace et sûre aux défis de l’autosuffisance alimentaire en Côte d’ Ivoire et en Afrique.

C’est pour accompagner cette véritable révolution dans le secteur agricole et par ailleurs, participer à la création d’emploi que mon projet de produit et de transformer les produits agricoles de première nécessité  incarne la référence en matière de modernisme. Il faut dire que l’agriculture n’est pas en général le secteur d’activité dont rêvent de nombreux jeunes de nos jours, tous, attendent d’être affectés dans la fonction publique et même les non diplômés en rêvent également. Tandis que le coût des produits vivriers grimpe de plus en plus dans notre pays, l’exode rural quant à lui, continue de s’intensifier.

 

Un analyse de Jean-Claude kanga, entrepreneur et acteur de développement collectif et durable

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