Lutter contre les violences basées sur le genre en Côte d’Ivoire : /La clinique juridique et l’archidiocèse caritas sensibilise la population de BOUAKÉ

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Unite.ci : Dans le souci de lutter contre les violence basées sur le genre (VBG),  Caritas archidiocèse de  Bouaké et la clinique juridique de Bouaké ont communié ce samedi 21 août 2021 à l’université Alassane Ouattara afin de définir clairement les concepts de genre, de sexe et les dérives liées à la maltraitance de ces concepts aux associations d’étudiants.

En effet, le rôle fondamental de la collaboration entre la clinique juridique et caritas Bouaké est de prendre en charge toute personne victime de violence basée sur le genre afin de faire connaître le droit vis-à-vis de leur situation, connaître l’intérêt de la lutte contre les VBG, connaître également la réponse existante en matière de lutte contre les VBG ainsi que les services disponibles y compris la cellule juridique . Certaines connaissances sur le sexe, la  sexualité et le genre sont presque tabous dans nos sociétés. Par ailleurs, le sexe est d’ordre inné, ce qui permet d’ailleurs de distinguer le masculin au féminin. Toutefois, le genre est purement sociétale en vue de distinguer et de classer en catégorie les individus de la société. Elle est évolutive, changeante selon la culture, la religion et la civilisation.

 

Les violences basées sur le genre se classent essentiellement en six (06) groupes à savoir : le viol, des agressions sexuelles, les agressions physiques, le mariage des enfants, le déni de ressources, d’opportunité ou de service, la maltraitance psychologique et émotionnelle. Les victimes des VGB sont prise en charge au niveau médical,  psychosocial, juridique et judiciaire puis économique. Pour Kouamé Rêne, juriste et conférencière a tenu vivement à faire montre des tenants et aboutissants de la lutte contre les VBG afin de faire connaître le droit, amener les victimes à porter plainte contre les agresseurs dans les commissariats de police, dans les gendarmerie et au tribunal pour que le droit à la liberté, à l’épanouissement soit respecté.

 

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