
unite.ci le 14 septembre 2020 : Après l’ultimatum lancer par la Cedeao, la junte sort enfin avec une feuille de route « la charte » pour soulager les attentes nationales et internationales.
A quoi ressemble un pays en plein bouillonnement, conscient qu’il est à un tournant de son histoire mais sans boussole pour déterminer la voie qu’il veut emprunter ? Sûrement à ce qu’il fut possible d’observer trois jours durant, du 10 au 12 septembre, à Bamako, la capitale malienne. Convoquées par la junte qui a renversé. Le président ibrahim boubacar keita ( IBK ) le 18 août, les journées de concertation consistaient à recueillir divers point de vue des participants pour sortir Bamako de la crise. Plusieurs intervenants politiques, syndicalistes, dirigeants associatifs et leaders religieux ont pu pointer les urgences du moment.
La liste est longue, des nécessaires réformes électorales jusqu’à l’élimination de formes d’esclavage persistant dans certaines régions. Pour les militaires du Conseil national pour le salut du peuple (CNSP), l’organisation de ces assises répondait en revanche à un besoin plus immédiat. Comme l’a signifié lors de l’ouverture des travaux le discret colonel Assimi Goïta, à la tête du quintet d’officiers qui a déposé un pouvoir épuisé par trois mois de contestation populaire, il s’agissait de déterminer « une architecture de la transition », chargée de mener le Mali jusqu’à de nouvelles élections.
Stephane kouakou correspondant à Bouaké