unite.ci : Développement du maraîchage dans le Gbêkè/ LE CNRA FAIT LE BILAN DU PROJET HORTINET CÔTE D’IVOIRE

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unite.ci : Le centre national de recherche agronomique (CNRA) a tenu un atelier le Jeudi 25 Février 2021 à la Rhan-hôtel de Bouaké. Au cours de cet atelier, il était question de faire le bilan du projet Hortinet Côte D’Ivoire.

 

unite.ci : Développement du maraîchage dans le Gbêkè/ LE CNRA FAIT LE BILAN DU PROJET HORTINET CÔTE D’IVOIRE

 

Le Projet Hortinet Côte D’Ivoire a été créer depuis 2018 et son bilan a lieu chaque année. Cependant, pour des raisons sanitaires ( Covid-19) le bilan de l’année dernière n’a pas eu lieu.

Les maladies de tuta absoluta et la mouche blanche minent la culture de tomate depuis 2016.  Découverte depuis 2016 à Djebonoua dans la région du Gbêkè, ces maladies ont détruit plusieurs plantations, le projet Hortinet a été mis en place afin de trouver des solutions idoines pour sauver cette culture.

Ainsi, le coordonnateur de ce projet, docteur Fondio par ailleurs directeur du CNRA de Korogho a fait la lumière sur cet projet. Ainsi il a déclaré :<< le projet hortinet a été créer pour lutter contre des ravageurs nouveaux dont le tuta absoluta et la mouche blanche. Les travaux sur le terrain cependant, la maladie qui a été découvert à Djebonoua a aujourd’hui envahi presque toutes les régions. Nous poursuivons nos travaux pour que nous puissions trouver une solution pour sauver le planteur. >>.

Nous sommes optimiste car les moyens de lutte que nous avons utiliser sont très efficace. Toutefois, ce qui nous échappe c’est le transfert de la technologie. Quand bien même on initie des techniques ou des méthodes, le producteur ne sais pas s’en servir. Nous avons innover des pièges et aussi la création de haut tunnel pour préserver les tommates de la maladie, a t’il ainsi déclaré.

Ainsi, une visite de champs a été réalisé dans la ferme agro-pastoral de melabro, situé sur l’axe Bouaké-Sakassou dont monsieur Amadou Koné en ai le promoteur. En effet, les produits issus de cette ferme agro-pastorale sont les premiers systèmes bio marché en côte d’ivoire. Par ailleurs, les chercheurs et les agriculteurs travaillent ensemble pour avoir de bons résultats. La collaboration est fondamentale, si bien que les étudiants du CNRA vont apprendre certaines techniques agricoles auprès des agriculteurs afin de saisir et de comprendre les problèmes liés à l’activité agricole et de les résoudre. À preuve, lutter efficacement contre les micro-ravageurs et des insectes nuisibles à l’agriculture est un pan capital pour le développement de la recherche. Par ailleurs, l’Agro-écologie est source d’employabité et respecte les règles environnementales. La technique, la science, la recherche et le travail d’équipe permet le développement des fermes agro-pastorales. Il faut respecter les règles de la nature et de l’environnement afin que l’agriculture puisse nous produire des fruits et des légumes nécessaires à notre survie.

Quant à Thibaut Martin chercheur à l’Université Félix Houphouët-Boigny, il a prodigué assez de conseil à la fin de cette visite pour montrer à quel point il est nécessaire de consommer bio. Il a aussi exhorter les politiques à se pencher sur ce secteur car il est pourvoyeurs d’emploi.

 

Stéphane Kouakou

Correspondant régional

 

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